Comment attrape-t-on la SLA ?

Même si elle est catégorisée parmi les pathologies rares, la sla ou sclérose latérale amyotrophique est toute de même la maladie des motoneurones la plus fréquente. En France, son incidence est de 2 à 3 personnes sur 100000 par an. Alors, comment peut-elle atteindre une personne ?

Causes de la SLA

La sla est provoquée par la destruction progressive des neurones moteurs ou motoneurones du tronc cérébral et de la moelle épinière, ceux qui sont responsables des mouvements musculaires volontaires. Cette maladie présente tout de même une étiologie complexe, voire encore floue. Le cercle des chercheurs s’accorde à dire que la mort des cellules est due à des éléments divers, tant génétiques qu’environnementaux.

Si la prédisposition génétique, donc l’hérédité de la sclérose latérale amyotrophique est partiellement vérifiée, dans au moins 5% des cas, la cause environnementale est encore hypothétique. D’autres pistes sont étudiées : dérèglement chimique (niveau excessif de glutamate, intervenant dans la transmission des messages nerveux), troubles du système immunitaire, stress oxydatif…

Mécanisme de la SLA

Cette pathologie neurodégénérative consiste donc en la mort progressive des neurones moteurs du système nerveux central, du cerveau et de la moelle épinière, de même que ceux des nerfs périphériques. Cela entraine une atrophie puis une paralysie des muscles des membres, de la déglutition et de la parole, ainsi que de l’appareil respiratoire. La SLA épargne les fonctions intellectuelles et sensorielles.

La sla entraine une perte d’autonomie progressive du patient : amyotrophie et paralysie des muscles, difficulté à s’alimenter, difficulté à parler… Et son diagnostic est toujours sombre. Les personnes qui en sont atteintes ont généralement une espérance de vie maximale de 10 ans après les premiers symptômes. Un certain Stephen Hawkin a miraculeusement survécu 55 années avec la maladie. Il contracte la SLA à 21 ans et décède à l’âge de 76 ans. Cela indique que l’évolution de cette maladie varie d’un individu à l’autre. Par exemple, certains symptômes comme les troubles respiratoires évoluent plus ou moins rapidement d’un patient à l’autre, retardant ou accélérant le décès…

SLA : facteurs de risque

Si la cause de la sclérose latérale amyotrophique reste indéterminée, on établit aujourd’hui quelques facteurs pouvant augmenter le risque d’en contracter. Il s’agit avant tout de l’hérédité de la maladie : il y aurait une chance sur deux que l’enfant d’une personne ayant eu la SLA la contracte. La SLA est aussi conditionnée par l’âge : elle se déclare plus souvent chez les personnes de plus de 50 ans. Des facteurs environnementaux sont également mis en avant, pour ne citer que le tabagisme et l’exposition à des pollutions chimiques…

Filed under: Maladies